Nos conférences et visites patrimoniales.

Ordinairement, toutes nos conférences se tiennent Salle polyvalente du Centre de Rencontre de l'Obélisque (4 ter, Route de Creil) à 15h00

[vérifier l'annonce de chaque conférence].

Respect des mesures sanitaires de rigueur au jour de la conférence.

Journées européennes du patrimoine : Portes ouvertes sur les arènes.

Les 21 et 22 septembre 2024, la SHAS participe aux Journées européennes du patrimoine et ouvre les Arènes de Senlis au public.
Ce monument Gallo-romain du premier siècle est un amphithéâtre, édifice de spectacle, redécouvert en 1865 par la Société d’Histoire et dégagé par ses soins.
Visites commentées du monument. Présentation des différents aspects du patrimoine de Senlis, publications et animations : démonstration de toges, jeux antiques, stands de photos d'histoire, musée éphémère.
Productions des partenaires des Arènes : miel des Arènes et cotignac de Senlis.

Randonnée du patrimoine : Les voies de communication senlisiennes.
Randonnée pédestre de 5 kilomètres environ commentée par Jean-Marc Popineau, vice-président de la Société d’histoire et d’archéologie de Senlis.
Dimanche 22 septembre 2024, départ à 10 h devant l'entrée des Arènes de Senlis.
Venez revivre les anciennes voies de communication de Senlis. Des voies romaines en passant par les routes médiévales, venez découvrir bornes, plaques, poteaux Michelin et témoignages des itinéraires des derniers siècles à Senlis.

Journées européennes du patrimoine : Les voies de communication senlisiennes.

Randonnée pédestre de 5 kilomètres environ, commentée par Jean-Marc Popineau, vice-président de la Société d’histoire et d’archéologie de Senlis.
Venez revivre les anciennes voies de communication de Senlis. Des voies romaines en passant par les routes médiévales, venez découvrir bornes, plaques, poteaux Michelin et témoignages des itinéraires des derniers siècles à Senlis.

Marcel Aubert (1905-1913), premier ou « dernier historien » de la cathédrale de Senlis ?

En 1911, Émile Mâle, reconnaît, sans détours, l’importance des travaux récents de l’un de ses jeunes confrères, qu’il désigne comme le « dernier historien de la cathédrale ». Celui-ci, de vingt ans son cadet, n’est autre que Marcel Aubert.
Il faut dire qu’entre 1907, date à laquelle il soutient sa thèse d’archiviste-paléographe, et 1913, année de la parution de sa « Petite monographie » sur Senlis, Aubert s’installe définitivement comme le spécialiste de l’édifice senlisien.
S’insérant alors dans une historiographie déjà riche et marquée par de grands noms de l’histoire de l’art, comme Anthyme Saint-Paul, Eugène Müller ou encore Eugène Lefèvre-Pontalis, son maître de l’École des chartes, Marcel Aubert n’en reste pas moins l’auteur de la première monographie « moderne » consacrée au monument.
La communication a pour but d’étudier, de façon chronologique, la naissance et le développement de l’intérêt de Marcel Aubert pour la cathédrale de Senlis. Elle précisera l’importance du guide publié par Marcel Aubert, en 1913, dans la collection des « Petites monographies des grands édifices de la France » et plusieurs comparaisons seront faites avec les travaux de ses prédécesseurs.

Le prieuré de Bray.

une conférence à plusieurs voix sur le prieuré de Bray à l'occasion de la sortie d'un livre collectif sur le sujet.

Présentation du livre : Le Prieuré de Bray-sur-Aunette, Son territoire, et son histoire de l'Antiquité à nos jours. Par Laurent Sirot.
Ce livre retrace l'histoire du Prieuré et l'évolution de son territoire depuis l'Antiquité. Il s'appuie sur une riche documentation, des cartes, des photos et des gravures inédites.

Rully et Bray durant le Moyen Âge. Par Jean-Mard Popineau, Vice-président de la SHAS.
Le Moyen Âge dure plus de mille ans. Lorsque les chanoines s’implantent au prieuré de Bray, une communauté villageoise occupe, sans doute depuis plusieurs siècles, le village de Rully et les abords de l’Aunette. En parallèle des fouilles archéologiques, la recherche géographique et historique est primordiale pour reconstituer les grandes étapes de la formation du paysage.

La polychromie de l'église priorale. Par Géraldine Victoir, docteur en histoire de l’art.
La polychromie de l’église du prieuré de Bray se place parmi les décors de ce type les mieux conservés de la région. Apparemment simple, elle exprime parfaitement l’esprit dans lequel la fondation et la construction se sont probablement déroulées : contraints de gérer une donation finalement trop modeste, les exécuteurs testamentaires de Gui le Bouteiller ont su respecter ses vœux en érigeant un prieuré digne de sa mémoire.

La maison du prieur de Bray à Senlis. Par Gilles Bodin, Président de la SHAS.
Histoire et localisation de la maison de ville des prieurs de Bray.

Histoire patrimoniale des villages de Rosières et Rully.

Un village de hauteur, discret et méconnu, et un bourg à la source de l'Aunette dont on a dit qu'il s'agissait peut-être de la plus vieille paroisse du Valois, rien ne semble à première vue rapprocher Rosières et Rully.
Et, effectivement, à quelques encablures, ce sont deux histoires et deux terroirs forts différents que nous proposons de présenter par thématiques.
C'est l'occasion d'un tableau de micro-histoire, de la Protohistoire aux alentours de la Révolution Française...

Histoire et archéologie de l’abbaye Notre-Dame de Lieu-Restauré (1138-2024).

Cette conférence est donnée à l’occasion de l’édition, sous les auspices de la SHAS, du livre :
L’abbaye prémontrée Notre-Dame de Lieu-Restauré 1138-2024 Histoire et Archéologie de l'abbaye du Moyen Âge à nos jours.
Les auteurs, Jean-Luc François, président de l’association de sauvegarde de l’abbaye et Morgan Hinard, historien du cabinet Aquilon exposent dans cet ouvrage les observations archéologiques et architecturales qui permettent de restituer la chronique de l’édifice de ses origines à la Révolution française et confrontent cette évolution architecturale au contexte historique et religieux.
Dans un dialogue entre histoire et architecture, expérience archéologique et recherches en archives, les auteurs évoquerons quelques temps forts de la vie de l’abbaye, ses quatre périodes de construction et la place de la rose dans l'architecture flamboyante.

La toponymie des communes de la région de Senlis et l’énigmatique Litanobriga.

À l’occasion de la parution de son ouvrage L’Oise, les noms de lieux des origines à vos jours, en 3 volumes, l’auteur, présentera une communication sur la topographie et la toponymie des communes de la région de Senlis, ses habitats disparus et l’énigmatique situation de Litanobriga, sur la voie antique Senlis-Beauvais..

Techniques, exigence et passion, une vie professionnelle au service de l’art.

Michel Formentin est un artiste senlisien. Issu d’une famille d’artistes, il a été initié à la peinture par son père.
Tout d’abord peintre décorateur, il s’approprie peu à peu de nombreuses techniques tout à la fois pour répondre aux demandes de ses clients et par passion. Appelé à intervenir dans les écoles d’arts appliqués, il conjugue l’exigence pratique et le goût artistique.
Au cours de sa carrière, il affectionne le pastel, le lavis, les peintures à l’huile ou à l’aquarelle pour les paysages pris sur le motif et recherche les techniques des anciens, le glacis, l’essuyé, l’estompe, le “sfumato” au doigt, la dorure à la feuille, l’icône a tempera, à la détrempe pour une étude picturale des maîtres d’autrefois.
Peintre figuratif d’expression moderne, il joue de la lumière et des couleurs. Il a exposé pour la première fois à Baden-Baden en Allemagne pendant son service militaire en 1958 où il a été primé. Il n’a pas cessé depuis. Il exalte les paysages des lieux qu’il fréquente ou habite, en Provence, en Bretagne, en baie de Somme et à Senlis.

Histoire du village de Baron au XIXe siècle.

Le bourg, de Baron est le seul village important entre Senlis et Nanteuil-le-Haudouin.
À Baron, la vente des biens du clergé s'est faite en 1791 au profit des fermiers locaux qui exploitaient de grandes surfaces céréalières et a déterminé un nouveau cadre et de nouveaux notables qui se maintiendront sur le long terme.
La population, 760 habitants en 1841, rassemble très majoritairement les métiers liés à l’agriculture. Sur tout un siècle, qui commence en 1815 pour s’achever en 1914, il s’agit d’étudier la composition de la population, celle du conseil municipal, les sujets traités par la commune, tel que le problème récurrent du logement du curé, les réparations de l’église, l’entretien de l’école primaire puis de l’asile, le logement de l’instituteur, la gestion de l’hospice ou la bonne tenue des finances publiques et les moyens mis en œuvre pour y parvenir.
Une vie villageoise sur fond de changements de régimes que l’activité politique, l’éducation, les crises frumentaires et les épidémies, l’évolution de la voirie, des transports, des industries locales et des techniques agricoles, la prévention des incendies modifient sans bouleversements mais non sans heurts à l’heure des mesures anticléricales de la Troisième République.

L'année 1944 à Senlis et dans le Valois : “Juste avant l’aube...” (Janvier-Août 1944).

La cinquième année de l’occupation est celle de la délivrance pour la population de Senlis et plus largement du Valois.
Au sortir d’un hiver durant lequel la Résistance a dû se recomposer et se réorganiser, les nouvelles Forces françaises de l’Intérieur (FFI) préparent la libération du territoire. Malgré une répression massive, les opérations préalables au débarquement et celles qui le suivent démultiplient l’activité des Alliés et des groupes de Résistance.
L’occupant redouble sa lutte et installe en avril au château de Beauval à Senlis l’Abwehrstelle 430 où sont incarcérés les membres du réseau Mithridate Du 28 au 31 août 1944, les armées alliées libèrent le Valois et les FFI sortent au grand jour pour les guider, pourchasser les soldats allemands et arrêter les collaborateurs.
Après des conférences sur les années 1940-1942 et 1943, Régis Moreau présentera les huit derniers mois de l’occupation. FFI, maquis, rafles, exécutions et actions spectaculaires ont marqué durablement la mémoire, écrasant souvent les événements précédents. Une autre ère s’ouvre à partir de septembre 1944 et sera l’objet d’une prochaine conférence.

Saint Rieul, « l’insaisissable ».

Il peut paraître une gageure de faire l'histoire d'un personnage majeur mais dont aucune source directe ne témoigne. Les premiers textes lui sont postérieurs de trois à cinq siècles et l'archéologie ne témoigne pas de Rieul lui-même.
En revanche, se pencher tant sur sa légende que sur la période qu'on nommait autrefois "basse Antiquité" est à la fois dépaysant et instructif : c'est l'occasion de découvrir les origines monumentales et paysagères du diocèse et de la ville de Senlis.

Le sanctuaire gallo-romain du « Moulin Brûlé » à Estrées-Saint-Denis (Oise)..

En 2014, le projet de pose d’une canalisation de gaz a généré une fouille archéologique à Estrées-Saint-Denis (Oise), au lieu-dit « Le Moulin Brûlé ».
Ce site est localisé à environ 1,3 km au nord-ouest du centre-ville, occupant principalement le sommet d’une éminence naturelle (87 m d’altitude). À l’époque gauloise, cette bourgade est rattachée au territoire bellovaque, puis à l’époque antique elle dépend du chef-lieu de la civitas : Caesaromagus (Beauvais). Elle semble avoir développé une activité économique et religieuse importante de La Tène C1 ou C2 jusqu’au Bas-Empire.
Ce nouveau site vient s’ajouter au sanctuaire du « Moulin des Hayes » découvert dans les années 1980. Dans le cas présent, trois principaux monuments ont été mis au jour : un enclos sacré, un temple à plan centré et un édifice de spectacle. Pour chacun d’entre eux, deux phases de construction ont été mises en évidence.
Aussi, dans le cadre de cette communication, on s’attachera à présenter le passage des constructions en bois et terre de l’époque gauloise aux constructions monumentales en pierre de l’époque romaine..